Sophie Couture

Professeure adjointe, département de psychoéducation, Université de Sherbrooke

Membre régulier

Formation
  • (2012) Doctorat (Criminologie). Université de Montréal
  • (2007) Maîtrise (Criminologie). Université de Montréal
  • (2004) Baccalauréat (Psychologie). Université de Montréal
Biographie

Quand je repense à mon adolescence, j’ai en tête toutes ces histoires vécues par des connaissances, ou même des amis, qui sont allés trop loin dans l’expérimentation. Par exemple, je pense à ces adolescentes et ces adolescents qui vont consommer excessivement de l’alcool ou des drogues lors de fêtes, qui vont voler dans les magasins, qui vont faire une cascade hasardeuse à vélo ou qui vont vendre de la drogue… Je me suis toujours questionnée : À quoi a-t-il pensé? Pourquoi n’a-t-elle pas arrêté après avoir vu toutes les conséquences associées? Et finalement, pourquoi cette personne a-t-elle arrêté ces comportements dits à risque?

C’est avec ces questions en tête que j’ai entamé mes études en criminologie en m’intéressant plus particulièrement aux divers mécanismes (cognitifs, psychologiques, neurobiologiques, comportementaux) impliqués dans cette propension à la prise de risque que l’on observe chez certaines personnes.

Au début de mon parcours académique, je me suis concentrée sur l’étude des comportements à risque des contrevenants de la conduite avec capacités affaiblies. Depuis le début de ma carrière comme chercheure d’établissement en 2012 (Institut universitaire Jeunes en difficulté) et maintenant comme professeure, je m’intéresse à une autre population reconnue pour sa prise de risque, soit les adolescentes et adolescents suivis en centre de réadaptation (en vertu de la Loi sur le système de justice pénale ou de la Loi sur la protection de la jeunesse). Par exemple, dans mes travaux actuels, je vise à comprendre les jeunes ayant fugué leur centre de réadaptation en matière de comportements à risque, de prise de risque, d’expériences traumatiques et de niveau de stress (mesuré avec l’hormone du cortisol). Dans l’objectif de soutenir le développement sain de ces adolescentes et adolescents, je souhaite fournir aux milieux cliniques des connaissances de pointe sur les jeunes hébergés en centre de réadaptation et du soutien en ce qui concerne l’intervention. Ces travaux s’inscrivent donc principalement dans l’axe 3 du GRISE.

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