18 février 2022 | Le désistement de la délinquance grave et persistante à l’adolescence : mieux comprendre pour mieux intervenir, par Marie-Pierre Villeneuve
Midi-conférence du 18 février 2022, de 11h45 à 12h45, par Marie-Pierre Villeneuve, Ph.D., professeure adjointe au département de psychoéducation de l’UdeS
Résumé : Nathan, 17 ans, n’en est pas à ses premiers démêlés avec la justice. Il a commis ses premiers délits à l’âge de 14ans. Son risque de récidive étant jugé élevé, une déléguée à la jeunesse le rencontre deux fois par semaine pours’assurer qu’il fait ce qu’il se doit pour contrer ce risque : suivre une formation professionnelle, trouver un emploi,régler ses problèmes de consommation. Or, Nathan cumule aussi le non-respect des conditions qui lui sont imposées.Que pourrait-on faire autrement, pour que Nathan non seulement cesse de commettre des délits, mais adopte denouveaux rôles sociaux? Cette question est au coeur de ma programmation de recherche. En m’appuyant sur leconcept de désistement du crime, je m’intéresse aux processus de changements qui sous-tendent la (ré)intégrationsociale. Cette présentation vise à : 1) définir le désistement, 2) identifier les facteurs qui favorisent ou font obstacle audésistement de la délinquance grave et persistante à l’adolescence et 3) mieux comprendre le rôle des intervenantspsychosociaux dans ce processus.