10 octobre 2025 | Présentations de deux stagiaires postdoctorales du GRISE

Midi-conférence du vendredi 10 octobre 2025, de 11h45 à 12h45 sur Teams
- La colère et les comportements agressifs : liens avec l’exploitation sexuelle chez les adolescentes en contexte de placement, par Maéva Génin, stagiaire postdoctorale, Faculté d’éducation, membre du GRISE de l’Université de Sherbrooke
- Résumé : Cette présentation regroupe deux études portant sur les liens entre la colère et l’exploitation sexuelle chez des adolescentes placées en centre de réadaptation. La première (n = 318) compare les adolescentes rapportant ou non avoir vécu de l’exploitation sexuelle au cours des trois derniers mois quant à l’intensité de leur colère, leur propension à recourir à différents modes d’expression et de régulation de cette émotion, leur tendance à la ruminer, ainsi qu’à adopter des comportements agressifs. La seconde (n = 108), centrée uniquement sur des adolescentes ayant vécu de l’exploitation sexuelle, met en relation la fréquence et la variété des actes d’exploitation sexuelle avec les dimensions de la colère et les comportements agressifs. Ensemble, les résultats soulignent que les adolescentes victimes d’exploitation sexuelle présentent plus de difficultés liées à la colère que les adolescentes non-victimes. Les applications pour l’intervention en protection de la jeunesse seront discutées.
- Participation Trends in a Campus Sexual Violence Prevention Program for Self-identified Women Students, par Rusan Lateef, stagiaire postdoctorale, Faculté d’éducation, membre du GRISE de l’Université de Sherbrooke
- Résumé : This presentation explores who participated in campus sexual violence prevention programming across five Canadian universities. Using data collected over three years, we compared the characteristics of students who chose to participate in a sexual violence prevention program – Renverse les codes avec BÉRA – designed for 17- to 24-year-old university students who identify as women (experimental group), to students in a control group. Findings demonstrate an overrepresentation of participants from several groups who are more frequently exposed to sexual violence, including racialized and international students, students with disabilities, gender-diverse students, and those with childhood trauma. These results suggest that some students may perceive a greater need for such programming, as they participated in greater numbers, while others may remain underserved even though they may also tend to report higher rates of sexual victimization. Understanding these participation patterns is key to developing more accessible, inclusive, and effective interventions for diverse student populations.