Au coeur du GRISE – un entretien avec Deborah Ummel
Chaque mois, nous vous proposons une incursion au coeur du Groupe de recherche et d’intervention sur les adaptations sociales de l’enfance (GRISE), par le biais d’un entretien avec un de nos membres chercheurs. Ce mois-ci, nous avons discuté avec Deborah Ummel, qui est membre chercheuse associée du GRISE et professeure agrégée au département de psychoéducation de l’Université de Sherbrooke.
Après avoir complété son baccalauréat et sa maîtrise en psychologie à l’Université de Lausanne en Suisse, Deborah entreprend son doctorat à l’Université de Montréal. Lors de son stage en psychologie dans une unité hospitalière en soins palliatifs, le travail de proximité avec l’entourage des personnes mourantes est devenu une réelle passion pour Deborah. Elle découvre alors la proche aidance. Suite à cette découverte, Deborah prend conscience de la négligence pouvant être vécue par l’entourage des personnes malades à l’hôpital, car l’attention et les soins sont principalement centrés sur la personne malade. Son intérêt pour la proche aidance devient alors une évidence pour elle. Elle souhaite depuis offrir un espace où les proches des patients peuvent se confier et trouver du soutien.
Mieux comprendre le vécu des jeunes aidants
Récemment, Deborah s’est davantage penchée sur la question de la jeune aidance, un sujet largement méconnu. Son objectif est de mettre en lumière cette réalité en donnant une voix aux jeunes qui vivent cette expérience. « Les jeunes aidants, on ne les reconnaît pas. Je veux donc mettre la lumière sur eux pour qu’on reconnaisse que leur expérience existe. Je me vois comme une facilitatrice pour le partage d’expérience puisque j’ai une approche très qualitative. Je veux aller comprendre leur expérience. »
Actuellement, Deborah entame un projet visant à développer un modèle holistique du deuil, dans le but de mieux comprendre l’ensemble des facteurs influençant l’expérience de deuil des individus, qu’ils s’agissent de facteurs individuels, environnementaux ou encore socioculturels.
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