Gabrielle Yale-Soulière
Professeure adjointe, département de psychoéducation, Université de Sherbrooke
Membre régulier
Formation
- (2024) Postdoctorat (Éducation). Université de Québec à Montréal.
- (2023) Doctorat (Psychologie). Université de Montréal.
- (2018) Maîtrise avec mémoire (Psychoéducation). Université de Montréal.
- (2015) Baccalauréat (Criminologie). Université de Montréal.
Biographie
J’ai commencé mon parcours universitaire en criminologie, sans imaginer que mon chemin me conduirait vers la psychoéducation. Durant mon baccalauréat, j’ai effectué un stage en milieu scolaire, un choix atypique dans ma cohorte, qui a révélé ma passion pour les écoles en tant que milieu de vie des jeunes. Ceux qui m’entouraient me disaient déjà que la psychoéducation semblait une voie naturelle pour moi, tant j’aimais comprendre les défis d’adaptation des jeunes, les accompagner et contribuer directement à leur quotidien. J’ai ainsi poursuivi une maîtrise en psychoéducation, où j’ai participé à l’adaptation francophone du programme Blues, axé sur la prévention de la dépression chez les jeunes. Ce projet m’a permis d’être témoin de leur détresse psychologique, souvent liée aux stresseurs scolaires, particulièrement aux évaluations. Ces constats m’ont menée à un doctorat consacré à l’anxiété de performance scolaire, durant lequel j’ai développé et évalué le programme Pastel pour répondre à cette difficulté, enrichi par mon expérience clinique comme psychoéducatrice.
Aujourd’hui, une première partie de mes travaux fondamentaux explore les déterminants et les conséquences des difficultés intériorisées, avec un accent particulier sur l’anxiété de performance scolaire. Ancrées dans l’axe 2 du GRISE, ces recherches répondent à des questions concrètes, comme : l’anxiété de performance scolaire devrait-elle être reconnue comme un trouble anxieux dans le DSM? Pour y répondre, je m’intéresse à deux aspects principaux : 1) les similitudes et les différences entre l’anxiété de performance scolaire et les autres troubles anxieux, et 2) son impact sur le fonctionnement et la détresse psychologique des jeunes. Une seconde partie de mes travaux appliqués, ancré dans l’axe 3 du GRISE, se concentre sur la conception et l’évaluation d’interventions concrètes, telles que les programmes Blues et Pastel, visant à soutenir l’adaptation des jeunes dans leurs milieux scolaires. Mon objectif est de créer des ponts solides entre la recherche et les besoins réels des milieux éducatifs, en offrant des solutions pratiques et adaptées pour améliorer la santé psychologique des jeunes.