Josianne Lamothe

Professeure adjointe, École de travail social, Université de Sherbrooke

Membre régulier

Formation
  • (2022) Postdoctorat. McGill University.
  • (2022) Doctorat (Criminologie). Université de Montréal.
  • (2015) Certificat (Microprogramme de 2e cycle). Université de Montréal.
  • (2012) Maîtrise sans mémoire (Service social). McGill University
  • (2009) Baccalauréat (Bachelières Arts). Université Laval.
Biographie

Le proverbe « Il faut tout un village pour élever un enfant » résume bien ma thématique de recherche. Lorsque l’on vit des moments difficiles, jeunes ou moins jeunes, on espère tous avoir cette communauté peuplée de personnes soutenantes pour nous aider à retrouver notre bien-être et nous rassurer. Malgré tout, ce ne sont pas tous les jeunes qui trouveront réponse à leurs besoins en matière de soutien afin d’assurer leur adaptation. La question suivante se pose donc : « comment s’assurer que la communauté change afin de mieux répondre aux besoins des jeunes aux prises avec des difficultés d’adaptation? ». Face à ce questionnement, on commence aussi à se poser des questions sur notre propre rôle dans cette communauté : comment être présent afin de bien soutenir l’adaptation des autres?  Ce sont ces questions auxquelles je tente de répondre à travers ma programmation de recherche.

Plus précisément, mes recherches portent sur les expériences adverses et potentiellement traumatiques susceptibles d’ébranler l’adaptation de plusieurs jeunes au cours de leur vie d’une part, mais aussi d’autre part, celle des personnes qui tentent de les aider, et ce, qu’elles soient membres de leur famille, du personnel leur offrant des services ou plus largement de leur communauté. Ces expériences peuvent prendre la forme de violences interpersonnelles, de pertes significatives ou de catastrophes naturelles. Que ces expériences difficiles soient passées ou anticipées, elles ont le potentiel de miner notre adaptation, mais aussi de nous rapprocher ou de nous réconcilier en tant que communauté. À travers mes recherches, j’essaie spécifiquement de trouver des moyens de mieux préparer le personnel intervenant et les autres personnes significatives aux défis que posent la relation d’aide et le soutien à l’adaptation sociale afin de créer un monde plus sécuritaire pour les jeunes. Dans cette perspective, mes travaux s’inscrivent dans l’axe 3 du GRISE et j’utilise souvent des devis mixtes, toujours avec l’objectif de mettre l’accent sur les priorités et les besoins qu’expriment les jeunes et ceux qui veulent les aider.

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