Le désistement de la délinquance grave et persistante à l’adolescence : mieux comprendre pour mieux intervenir, par Marie-Pierre Villeneuve

 

Midi-conférence du 18 février 2022 par Marie-Pierre Villeneuve, Ph.D., professeure adjointe au département de psychoéducation de l’Université de Sherbrooke, membre chercheuse régulière du GRISE et du programme de recherche en partenariat (RÉ)SO 16-35

 

Résumé : Nathan, 17 ans, n’en est pas à ses premiers démêlés avec la justice. Il a commis ses premiers délits à l’âge de 14 ans. Son risque de récidive étant jugé élevé, une déléguée à la jeunesse le rencontre deux fois par semaine pour s’assurer qu’il fait ce qu’il se doit pour contrer ce risque : suivre une formation professionnelle, trouver un emploi, régler ses problèmes de consommation. Or, Nathan cumule aussi le non-respect des conditions qui lui sont imposées. Que pourrait-on faire autrement, pour que Nathan non seulement cesse de commettre des délits, mais adopte de nouveaux rôles sociaux? Cette question est au cœur de ma programmation de recherche. En m’appuyant sur le concept de désistement du crime, je m’intéresse aux processus de changements qui sous-tendent la (ré)intégration sociale. Cette présentation vise à : 1) définir le désistement, 2) identifier les facteurs qui favorisent ou font obstacle au désistement de la délinquance grave et persistante à l’adolescence et 3) mieux comprendre le rôle des intervenants psychosociaux dans ce processus.

 

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