Parcours et distinction d’Élizabeth Harvey, membre étudiante au GRISE
Le parcours n’est pas dessiné d’avance, il se trace graduellement et naturellement
Pendant sa formation en psychologie clinique à l’Université Laval, Élizabeth Harvey travaille au Centre jeunesse à Québec comme éducatrice spécialisée d’abord, puis ensuite comme agente de relations humaines. L’importance d’avoir les pieds sur le terrain pendant ses études universitaires, alliant les apprentissages dans sa pratique et dans son cheminement académique, est indéniable. Elle fait sa maîtrise au cheminement recherche (avec mémoire) puis transfère dans un centre de réadaptation et oeuvre auprès des clientèles avec une déficience intellectuelle ou un trouble du spectre de l’autisme qui ont un trouble grave du comportement. Elle change de province pour s’établir en Nouvelle-Écosse où elle travaille pendant 10 ans à titre de psychologue scolaire dans les établissements primaires et secondaires francophones. Elle conserve toujours la problématique des troubles de comportement au cœur de sa formation continue : c’est ce thème qui l’anime depuis le tout début de son parcours.
Un nouveau terrain d’intervention
La poursuite de ses objectifs de carrière associés à cette thématique la mène jusqu’au département des sciences de l’éducation de l’Université Sainte-Anne en Nouvelle-Écosse, où elle obtient un poste de professeure en septembre 2014. Au même moment, elle entame un doctorat en psychologie clinique à l’Université de Sherbrooke (UdeS), pour finalement se rediriger vers le doctorat en psychoéducation.
« Le doctorat en cheminement recherche m’est apparu nécessaire pour me préparer à ma carrière académique » nous dit-elle d’un ton à la fois passionné et enjoué.
Depuis 2014, Élizabeth enseigne les cours relatifs à l’inclusion scolaire. Les cours ont pour objectif de préparer les étudiantes et les étudiants universitaires de l’Université Sainte-Anne à adopter des pratiques d’enseignement qui favoriseront la réussite éducative de tous les élèves.
Les efforts et le travail portent leurs fruits
La thèse d’Élizabeth porte sur l’influence de la relation élève-enseignant sur les liens entre le tempérament et les problèmes de comportement des élèves. Grâce à ses travaux de thèse, Élizabeth se mérite une bourse Jeunes chercheurs du comité québécois pour les jeunes en difficulté du comportement (CQJDC). Cette bourse réservée aux nouvelles chercheures et aux nouveaux chercheurs qui s’intéressent aux jeunes qui présentent des difficultés comportementales aurait normalement été remise lors d’une cérémonie en 2020. Le contexte de pandémie transforme cette annonce en une mention honorable dans l’édition de décembre 2020 du magazine La foucade.
En plus de cette distinction, Élizabeth Harvey signe un article dans ce même numéro de La foucade avec son équipe de direction composée de Jean-Pascal Lemelin et Michèle Déry, membres du corps professoral de psychoéducation de l’UdeS et membres chercheurs réguliers du Groupe de recherche et d’intervention sur les adaptations sociales de l’enfance (GRISE) de l’UdeS. L’article intitulé « La qualité de la relation élève-enseignant: un modérateur des liens longitudinaux entre le tempérament de l’enfant et les problèmes de comportement » est disponible en ligne.
Les prochains chapitres se dessinent
Son objectif de carrière semble bien défini : outiller les membres des communautés scolaires à adopter une approche d’intervention basée sur le tempérament. Une fois son doctorat complété, Élizabeth Harvey prévoit poursuivre ses travaux entre le tempérament des élèves et divers facteurs scolaires tout en demeurant en étroite collaboration avec le milieu scolaire. Étudier la population en milieu minoritaire afin de contribuer aux développement de pratiques sensibles à ce milieu est une autre avenue qui ne lui glissera pas d’entre les mains!
Bonne continuité Élizabeth!
Pour les personnes intéressées, Élizabeth Harvey soutiendra sa thèse le 17 décembre 2020 de 9h00 à 12h00 via Teams.
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