Carmen Lavallée

Professeure titulaire, Faculté de droit, Université de Sherbrooke

Membre régulier

Formation
  • (2002) Doctorat (Droit). Université Jean Moulin (Lyon III)
  • (1994) Diplôme d’études approfondies en droit de la famille (D.E.A.). Université Jean Moulin (Lyon III)
  • (1993) École de formation professionnelle du Barreau du Québec. Université de Sherbrooke
  • (1992) Baccalauréat (Droit). Université de Sherbrooke
  • (1982) Baccalauréat (Génagogie, communication sociale). Université du Québec à Trois-Rivières
Biographie

Détentrice d’un premier baccalauréat en communication sociale, j’ai d’abord travaillé en tant qu’animatrice communautaire auprès de différents groupes vulnérables ou en marge de la société. Cette expérience a grandement influencé mon parcours ultérieur en me sensibilisant aux nombreuses injustices auxquelles font face ces personnes. Cette prise de conscience m’a menée au droit qui s’est avéré une véritable passion. Au cours de mes études en droit et dès le début de ma carrière, c’est donc naturellement que je me suis intéressée à la situation des enfants vulnérables.

Mes principaux axes de recherche se concentrent sur les enfants privés du soutien de leur famille ainsi qu’aux mécanismes juridiques mis en place pour assurer leur protection à travers différents modes de circulation d’une famille vers une autre. J’ai développé une expertise en matière d’adoption interne et d’adoption internationale, ainsi que pour tout ce qui concerne les modes alternatifs de prise en charge des enfants, comme la tutelle, la délégation ou le partage de l’autorité parentale, ou le placement en famille d’accueil. Toutefois, mon cadre conceptuel d’analyse est celui des droits de l’enfant en tant que droits de la personne. L’un des droits reconnus à l’enfant, notamment par la Convention internationale sur les droits de l’enfant, est le droit au développement. Or, si la mise en œuvre des  mécanismes juridiques visant à pallier les carences parentales a pour but d’assurer le développement de l’enfant, elle ne se fait pas toujours en prenant en considération les nombreuses difficultés d’adaptations qu’elle entraine pour les enfants concernés. La prise en compte de ces difficultés d’adaptation par le droit est nécessaire pour assurer la protection du droit de l’enfant au développement, et elle ne peut se faire que dans le cadre d’une collaboration interdisciplinaire, d’où mon intérêt à inscrire mes travaux au sein du GRISE, notamment dans son axe 3.

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