Jonathan Smith

Professeur agrégé, département d'enseignement préscolaire et primaire, Université de Sherbrooke

Membre régulier

Formation
  • (2018) Doctorat (Sciences de l'éducation, option psychopédagogie). Université de Montréal.
  • (2012) Maîtrise avec mémoire (Sciences de l'éducation, option psychopédagogie). Université de Montréal.
  • (2007) Baccalauréat (Sciences de l'éducation, option adaptation scolaire). Université de Montréal.
Biographie

Alors que j’étais étudiant au baccalauréat, je me souviens avoir appris dans un cours que les enfants sont généralement très enthousiastes lorsqu’ils font leur entrée à l’école, mais que cet enthousiasme se dissipe rapidement pour faire place à de l’indifférence ou même à une certaine aversion. Je me souviens tout particulièrement de graphiques montrant que le sentiment de compétence des élèves et leur intérêt envers les apprentissages, des ressources qui jouent un rôle de premier ordre dans cette dynamique complexe qu’est celle de la motivation, se détériorent d’année en année, et ce, jusqu’à la fin du secondaire.

Devant ces données, j’avais ressenti un grand soulagement ! Je n’avais moi-même jamais éprouvé une grande motivation à l’école et je réalisais qu’il en était ainsi pour une majorité de mes camarades. Ce constat a été l’étincelle qui m’a donné envie de poursuivre mes études au niveau de la maîtrise et éventuellement au doctorat afin de démystifier cette dynamique (motivationnelle) complexe et d’identifier des pratiques qui peuvent exercer une influence positive sur celle-ci. Ainsi, au travers des recherches que j’ai menées jusqu’à maintenant, je me suis intéressé aux changements que connaît la motivation à apprendre, à différentes étapes de la scolarisation et notamment pendant des périodes sensibles comme les transitions. Certes, j’ai observé que la motivation à apprendre avait tendance à diminuer. Mais j’ai été en mesure de constater que certains élèves parvenaient à préserver un certain degré de motivation et, pour la plupart, ceux-ci s’exprimaient de manière très favorable quant à la qualité de leurs relations avec leurs pairs et leurs enseignantes ou enseignants. Cela nous rappelle que les relations interpersonnelles comblent un besoin fondamental et qu’elles peuvent effectivement influencer de manière très significative le rapport que les élèves développent ou cultivent avec l’école. Au travers de mes recherches, je m’efforce d’identifier de tels facteurs qui peuvent influencer positivement la motivation à apprendre, une dynamique qui soutient non seulement l’adaptation scolaire mais également l’adaptation psychosociale et, en ce, mes recherches s’inscrivent dans les axes 1 et 2 du GRISE.

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