Trajectoires de résilience : au-delà des problèmes de comportement (É. Chavignon)

Voici une capsule de mobilisation des connaissances créée par Éléonore Chavignon, étudiante au doctorat en psychoéducation à l’UdeS et membre étudiante du GRISE, au sujet de données issues d’un projet mené par la professeure et chercheuse au GRISE Mélanie Lapalme. Cette vidéo a été produite dans le cadre du concours J’ai une histoire à raconter 2022 du Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH), un concours national à l’intention des personnes étudiantes inscrites dans un établissement d’enseignement postsecondaire canadien.

 

Trajectoires de résilience : au-delà des problèmes de comportement

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Résumé : 

Cette courte capsule présente quelques résultats issus du « Projet sur l’Adaptation Sociale des jeunes adultes (PAS); une étude prospective longitudinale portant sur les facteurs de protection impliqués dans le processus de résilience des adultes émergents qui présentaient des problèmes de comportement extériorisés à l’école primaire » de Mélanie Lapalme et de ses collègues Michèle Déry, Yann Le Corff et Alexa Martin-Storey, financée par le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada (CRSH). D’abord, Ève-Marie Valiquette, psychoéducatrice en milieu scolaire, nous parle de son expérience avec ces enfants et des conséquences des problèmes de comportement qu’elle perçoit chez les élèves. Mélanie Lapalme, chercheuse au GRISE et spécialiste de l’adaptation, explique ensuite que certains facteurs positifs dont la soutien social perçu, la qualité de la relation avec les parents ou encore la réussite scolaire pourraient être associés à une adaptation plus positive à l’âge adulte.  Ce projet permettra d’étudier particulièrement les facteurs de protection sensibles au genre, qui permettent d’expliquer pourquoi les filles et garçons qui présentaient des problèmes de comportement semblent suivre des trajectoires de résilience différentes. En effet, les filles reçoivent moins de services en milieu scolaire pour des problèmes similaires aux garçons, et elles sont particulièrement à risque de présentées des difficultés d’adaptation plus sévères à l’adolescence et à l’âge adulte.