Relation entre les symptômes d’anxiété et la consommation de substances psychoactives chez les étudiants universitaires – ACFAS 2021 (S. Labossière)
Pour le 88e congrès de l’ACFAS s’étant entièrement déroulé en ligne en mai 2021, Sophie Labossière, membre étudiant du GRISE, a effectué une présentation en collaboration avec Catherine Laurier, Sophie Couture, Luc Touchette et Alexa Martin-Storey dans la communication intitulée « Relation entre les symptômes d’anxiété et la consommation de substances psychoactives chez les étudiants universitaires ». Voici la capsule vidéo de cette présentation. Bon visionnement!
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En voici le résumé:
Les étudiants universitaires sont à risque de présenter des symptômes d’anxiété et de consommer des substances psychoactives en raison du contexte stressant dans lequel ils évoluent. Toutefois, ce lien entre l’anxiété et la consommation de substances psychoactives a peu été étudié dans la littérature. La présente étude vise à comprendre le lien entre les troubles anxieux et la consommation de substances à partir d’un échantillon de 1 800 étudiants d’une université québécoise (32 % hommes). Des comparaisons selon la participation sportive, le nombre d’années de scolarité à l’université et le sexe ont été réalisées quant aux scores de symptômes anxieux et de consommation de substances psychoactives, puis des corrélations et des régressions linéaires ont été effectuées.
Les résultats démontrent que 30,7 % des étudiants ont présenté une anxiété significative au cours des 14 derniers jours alors qu’au cours des 12 derniers mois, 93,3 % ont consommé de l’alcool, 36,8 % du cannabis, 9,7 % des médicaments sédatifs, 7,1 % de la cocaïne, 7,9 % d’autres stimulants, 6,5 % des hallucinogènes, 1,4 % des opiacés et 0,6 % des inhalants. Les symptômes anxieux ne permettent pas d’expliquer significativement la consommation de substances. Aussi, plus la participation sportive est élevée, plus les symptômes d’anxiété diminuent significativement. Certaines caractéristiques (ex. : enfants à charge, étudiant international) expliquent de plus grandes fréquences de consommation de diverses substances.