Julie-Christine Cotton

Professeure adjointe, département des sciences de la santé communautaire, Université de Sherbrooke

Membre régulier

Formation
  • (2016) Doctorat (Psychoéducation). Université de Sherbrooke.
  • (2009) Maîtrise avec mémoire (Psychoéducation). Université de Sherbrooke.
  • (2007) Baccalauréat (Psychoéducation). Université de Sherbrooke.
Biographie

Mes travaux portent sur les enjeux psychosociaux et d’inclusion rencontrés par des groupes avec vécu de marginalisation (personnes autochtones, LGBTQIA2S+, neurodivergentes). La majeure partie de mes projets se situent dans l’axe 3 du GRISE et découlent de trois points tournants de mon parcours académique. 

Le premier est survenu lors d’un stage en psychoéducation, alors que je n’envisageais pas poursuivre au 2e cycle. La rencontre de jeunes innus a toutefois fait naître mon désir d’entreprendre un mémoire de recherche relativement à leur vécu entourant l’initiation à l’alcool et aux drogues. J’ai ensuite consacré mon doctorat à la prévention des dépendances en contexte scolaire autochtone, par le biais de l’adaptation culturelle d’un programme.

Le second point tournant eut lieu juste avant mon embauche comme professeure, en 2017, alors que j’intervenais comme psychoéducatrice auprès d’un jeune trans. J’ai été interpellée par la quasi-absence de ressources adaptées en région pour le soutenir, de même que ses parents. Mes travaux se sont dès lors penchés sur les besoins et les enjeux vécus par les jeunes LGBTQIA2S+ et leurs proches.

Le troisième point tournant est survenu à la suite de mes propres découvertes identitaires m’ayant poussée à élargir mes travaux à la neurodiversité. Mes interrogations sont les suivantes : Comment le fait d’être une personne neurodivergente influence-t-il le bien-être et l’inclusion ? Comment adapter les pratiques cliniques et institutionnelles aux jeunes neurodivergent·e·s ? 

Pour mener l’ensemble de ces travaux, j’ai mis sur pied le Laboratoire inclusif de recherche et développement où la formation à la recherche est perçue comme un levier d’inclusion des groupes en marge de la société ou des institutions académique. Et si la réelle inclusion des jeunes avec vécu de marginalisation passait par leur formation à la recherche ?

Voir l'équipe