Tant d’histoires à raconter! Des projets de recherche financés par le CRSH mis en valeur en vidéos, pour le concours « J’ai une histoire à raconter »

Septembre 2022

En 2022, ce sont quatre personnes étudiantes fort inspirantes et liées au GRISE qui ont décidé d’aller de l’avant en proposant une capsule vidéo sur les résultats de projets financées par le Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH). C’est ainsi que quatre projets sous la responsabilité de membres chercheurs du GRISE ont été mis en valeur dans le concours national J’ai une histoire à raconter 2022 du CRSH.

Nous vous invitons à lire le résumé de chacune des capsules et à visionner leur vidéo, le tout créé pour cette occasion!

 


Trajectoires de résilience : au-delà des problèmes de comportement, par Éléonore Chavignon, étudiante au doctorat en psychoéducation, Université de Sherbrooke

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Résumé : Cette courte capsule présente quelques résultats issus du « Projet sur l’Adaptation Sociale des jeunes adultes (PAS); une étude prospective longitudinale portant sur les facteurs de protection impliqués dans le processus de résilience des adultes émergents qui présentaient des problèmes de comportement extériorisés à l’école primaire » de Mélanie Lapalme et de ses collègues Michèle Déry, Yann Le Corff et Alexa Martin-Storey, financé par le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada (CRSH). D’abord, Ève-Marie Valiquette, psychoéducatrice en milieu scolaire, nous parle de son expérience avec ces enfants et des conséquences des problèmes de comportement qu’elle perçoit chez les élèves. Mélanie Lapalme, chercheuse au GRISE et spécialiste de l’adaptation, explique ensuite que certains facteurs positifs dont la soutien social perçu, la qualité de la relation avec les parents ou encore la réussite scolaire pourraient être associés à une adaptation plus positive à l’âge adulte.  Ce projet permettra d’étudier particulièrement les facteurs de protection sensibles au genre, qui permettent d’expliquer pourquoi les filles et garçons qui présentaient des problèmes de comportement semblent suivre des trajectoires de résilience différentes. En effet, les filles reçoivent moins de services en milieu scolaire pour des problèmes similaires aux garçons, et elles sont particulièrement à risque de présentées des difficultés d’adaptation plus sévères à l’adolescence et à l’âge adulte.

 


Les jeunes femmes ayant vécu un placement en centre de réadaptation à l’adolescence : comment vont-elles ?, par Laurianne Hébert, étudiante au baccalauréat en psychoéducation, Université de Sherbrooke

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Résumé : Le projet « Les jeunes femmes ayant vécu un placement en centre de réadaptation à l’adolescence : comment vont-elles ? » a été financé par la Chaire de recherche du Canada sur le placement et la réadaptation des adolescentes et jeunes femmes en difficulté et est issu d’une étude longitudinale menée par la professeure Nadine Lanctôt. Le projet visait à documenter les conditions de vie des jeunes femmes ayant vécu un placement en CR à leur transition à l’âge adulte, telles que leur occupation, leur hébergement, leur parentalité, etc. Cela a permis de démontrer que, bien que certaines jeunes femmes vivaient des difficultés lors de cette transition, d’autres la vivaient de manière positive.

 


Ces paroles qui brisent : Le slut-shaming chez les filles adolescentes, par Rémi Paré-Beauchemin, étudiant à la maîtrise en psychoéducation, Université de Sherbrooke

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Résumé : Slut, pute, salope… Voilà comment plusieurs adolescentes se font appeler par d’autres adolescents et adolescentes…  Et pourquoi? Principalement en raison de la perception que ces filles s’engagent dans plusieurs activités sexuelles. Les victimes de ce phénomène – soit le slut-shaming, un type d’agression indirecte et verbale qui vise à endommager la réputation d’un individu – sont à risque de vivre de l’anxiété et de la dépression, de l’abus de substances et même des comportements suicidaires. En raison de ces répercussions néfastes, la professeure Alexa Martin-Storey du département de psychoéducation de l’Université de Sherbrooke conduit, avec ses collègues, un projet de recherche qui vise à mieux comprendre ce phénomène. Ce projet a comme objectif d’examiner les façons dont le slut-shaming se manifeste chez 200 adolescentes de 14 à 17 ans, ainsi que le rôle de ses fonctions potentielles et des normes de genre. Les données en cours d’analyses démontrent que 4 filles sur 5 ont subi une expérience de slut-shaming au cours de leur vie et que ces expériences sont reliées à davantage de détresse… Une fois complété, ce projet permettra d’adapter les interventions aux adolescents et adolescentes et de conscientiser différents publics au slut-shaming. Ce projet de recherche est financé par le Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH), le programme Actions concertées des Fonds de recherche du Québec – Société et culture (FRQSC), ainsi que par le Secrétariat à la condition féminine du Québec.

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04 octobre 2022

La Covid et moi, ado : un projet pour mieux comprendre l’adaptation des adolescent.es

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